luni, 22 martie 2010

Villanelle

La Camarde frappe a la fenetre
Pour m'offrir son thé de pissenlit.
Le grand froid s'installe dans mon etre


Je crois que m'appellent les ancetres
Leur décision este sans merci.
La Camarde frappe a ma fenetre.


Comme le serpent le vent pénètre
Par les murs friables de torchis.
Le grand froid s'installe dans mon etre.


Le facteur n'apporte plus de lettres.
M'ont abandonné tous les amis.
La Camarde frappe a la fenetre.


On a fait venir chez moi un pretre.
Je n'ai pas besoin de son avis.
Le grand froid s'installe dans mon etre.


Mes romans ne vont jamais paraître.
J'ai jeté au feu les manuscrits.
La Camarde frappe a la fenetre.
Le grand feu s'installe dans mon etre !

Ion Roşioru

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